Article paru en septembre 2006, par Eric Cordier
Enfin depuis le temps qu’il laissait faire, les astronomes se sont enfin penchés sur la définition du mot « planète ». Suite à la découverte de Xéna, planète plus grosse que Pluton. Malheureusement, Pluton n’est plus une planète, ça ne va pas me déranger pour autant. Je crois plutôt qu’il faudrait méditer sur le sens de ce changement et si une nouvelle ère mondiale ne commence pas avec ce remaniement planétaire.
Mais Renons sur un mail diffusé sur la liste CLE écrit par Denis Labouré, qui prétend pour ceux qui réfléchissent que l’astrologie du septénaire est d’avant-garde et donc que l’astrologie moderne basée sur les nouvelles planètes est obsolète. Je crois qu’on ne doit pas avoir le même sens sur les mots « réfléchir » et « moderne ». A moins, que son utilisation des planètes fictives transneptunienne de l’école de Hambourg, qu’il a voulu ramené en France, et qui a échoué Dieu merci (il y a des astrologues qui réfléchissent), est un moyen de réfléchir que justement, il n’arrivait pas à tout expliqué par le seul septénaire. Il vaut peut-être mieux prendre ce qu’il n’existe pas, que ce qui est bien présent en orbite autour du Soleil. N’est ce pas ? Il y a déjà des années, je disais sur la première liste francophone, que si on ne peut pas tout prévoir, c’est qu’il nous manque certainement des éléments.
Les planètes qui sont maintenant or classement planétaire et qui ont une énorme excentricité comme Xéna ont sûrement une influence plutonienne, par ailleurs les astronomes voulaient les appeler « les plutons » .
Mon article paru il y a quelques années, sans penser qu’il y aurait d’autres Plutons « excentrique » a jamais été aussi actuel, puisque j’expliquai son influence et son appellation justement par cette excentricité.
Extrait :
« Quelle est la principale caractéristique de Pluton? L’excentricité de son orbite atteint 17°, ce qui est énorme, comparer aux autres planètes qui ne dépassent pas 8°5 qui est la limite de la bande zodiacale.
On pourrait donc dire que Pluton est hors limite, elle traverse la bande zodiacale de haut en bas ou inversement, ce qui est en parfaite corrélation avec la signification astrologique: faire table rase pour renaître, prendre les problèmes à la racine, et cette planète n’a aucune limite pour la recherche intérieure pour aller au plus profond de l’être, les besoins archaïques, symbolisé en psychanalyse par le « ça ». Pluton fut découverte en 1930, or à cette époque sa latitude était de 00°05, donc presque nul, il ne pouvait pas connaître l’excentricité de son orbite.
Le nom de la personne qui l’a découverte est Clyde W. Tombaugh, l’observatoire où elle a été découverte se nomme Lowell, de son prénom Percivall et si vous prenez les initiales, vous obtenez les deux premières lettres de Pluton ainsi que le signe symbolique le « P » superposé avec un « L ». La question est de savoir si le nom a été donné à cause de son éloignement du Soleil, car Pluton dans la mythologie romaine était le dieu des enfers ou tout simplement à cause du lieu de sa découverte. Pour ma part, je pencherais à une formidable synchronicité, entre les deux, on ne pouvait donner d’autre nom à cette planète.»
Mais depuis cet article et grâce aux membres du CAP, notamment Joël Israël et Gérard Laffont. Joël qui a trouvé comment on a donné le nom de cette planète sur le site du Cura : http://cura.free.fr/06syssol.html.
Mon article avait été mi en ligne avant celui du Cura. Mais il précise que c’est une fillette de 11 ans qui a donné le nom de Pluton, donc il y a bien une synchronicité entre le nom et les initiales de celui qui l’a découverte comme je l’avais indiqué. Patrice Guinard arrive aussi à la même conclusion que moi par des chemins différents entre les caractéristiques des planètes et leur signification.
Joël nous a fait remarquer aussi que c’est exactement la même année que Walt Disney a inventé le personnage de Pluto. Vous voyez ou je veux en venir… On ne sait pas encore si Walt a donné le nom de son personnage à cause de Pluton ou s’il y a encore coïncidence.
Je vous laisse méditer…
Un extrait de la thèse de Patrice Guinard :
« La tendance inverse, celle des partisans d’une prétendue “astrologie traditionnelle”, est de se limiter au Septénaire, c’est-à-dire aux seules 7 planètes connues des anciens. L’astrologie serait un savoir circonscrit, et les astrologues contemporains devraient s’astreindre à n’utiliser que les quelques recettes prétendument éprouvées, imaginées par leurs aînés. Cette conception, qui s’en tient au Modèle, sans essayer d’interroger la Matrice et les Structures sous-jacentes, reste souvent ignorante des variations historiques qui ont affecté le Modèle supposé, de ses déformations lors de sa transmission interculturelle, et des nombreuses variations qui l’ont affecté au cours de son histoire.
La démarche adéquate consisterait à s’interroger sur l’origine et les raisons qui ont incité les astrologues, à une époque donnée, à introduire au sein de leur conception, tel ou tel élément, tel ou tel pan de la théorie. Un bon exemple est la théorie des Maîtrises, acceptée par Ptolémée, et à laquelle il ne donne qu’une justification spécieuse. Si l’astrologie grecque a réussi à trouver un certain équilibre avec les éléments qui étaient à sa disposition, il ne s’en suit pas que cet équilibre soit, pour nous, satisfaisant. La découverte, et l’introduction des planètes trans-saturniennes, réclame une nouvelle organisation du planétaire, des Maîtrises, et des relations inter-planétaires. »
Évidemment, il a raison, il faudrait être intégriste pour prétendre le contraire. Et maîtrises ou pas, des planètes disparus ou pas, celui qui obtient le plus de résultats est celui qui ne prend pas maîtrises.
Je dirai donc aux astrologues, tout comme les planètes du septénaire, Vénus la plus brillante = la beauté etc. de rechercher, qu’est-ce qui caractérise cette nouvelle planète et vous aurez la traduction astrologique.
J’encourage à faire des recherches dans ce sens, qu’elle soit statistique ou autres. Ne vous laissez pas « tirer » vers le passé à cause de la « vieillesse » de cette science, mais essayer de la faire évoluer avec des points qui existent. N’écoutez pas les discours d’astrologue qui veulent rester au temps ou la terre était le centre du système solaire et qui refusent toute modernité, car les anciens avaient soi-disant raison.
